A la fin d’un terme, l’emprunteur doit rembourser la totalité de son prêt ou renégocier les conditions pour poursuivre le remboursement du prêt. Cette action se nomme le « renouvellement ». Si l’emprunteur poursuit le remboursement, les nouvelles conditions sont inscrites dans une convention entre l’emprunteur et le prêteur. Ce n’est pas un nouvel acte de prêt. Ces conditions précisent, entre autres, le taux d’intérêt, fixe ou variable, le terme, le solde au moment du renouvellement, etc.

 

 

 

 

 

Dans un refinancement hypothécaire, le prêt existant est remplacé par un nouveau. Un

emprunteur a plusieurs raisons d’y recourir. Par exemple, pour:

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• Remplacer un prêt hypothécaire à taux d’intérêt élevé par un prêt à taux d’intérêt moins élevé en cas de baisse des taux du marché

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• Remplacer un prêt hypothécaire à taux fixe par un prêt hypothécaire à taux variable en cas d’écart de taux devenu favorable

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• Remplacer un prêt hypothécaire à taux variable par un prêt à un taux d’intérêt inférieur ou avec des conditions plus favorables, comme les plafonds de paiement

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• Financer la valeur nette accumulée sur la maison (dite « financement d’un prêt sur la valeur nette»). Par exemple, pour consolider des dettes, pour faire un achat important, pour rénover la maison ou pour des dépenses liées à l’éducation des enfants. Dans un tel cas, lorsque le prêt hypothécaire est refinancement, le prêt hypothécaire total peut être augmenté en tirant avantage de l’augmentation de la valeur nette libérée par la maison.

  Pour un prêteur assujetti à la Loi nationale sur l’habitation (LNH) ou aux Lignes directrices B-20 et B-21 du BSIF, le refinancement peut atteindre un RPV maximum de 80 %. Si le refinancement se fait alors que le prêt n’est pas à échéance, l’emprunteur doit payer une pénalité et des frais de notaire.